Randos extérieures
Chez les copains
dimanche, 13 octobre 2013

L'haumondière

2013-10-haumondiere

Dimanche 6h15, il est l’heure de faire surface. Ce sera difficile après une soirée un peu arrosée mais bon nous sommes prêts à beaucoup d’efforts pour dégourdir les crampons de notre préférée. De toute façon, je resterai uniquement le matin, une contrainte de boulot débarquée du vendredi m’impose de me secouer de très bonne heure lundi matin pour monter dans le nord.

Arrivée à bon port, je vois juste en face mes copains Philippe(s) de la semaine dernière et sur la gauche Bib et sa « bande ». Après les salutations et quelques échanges de bons randonneurs qui parlent… de leurs dernières randos, des sorties à venir dont celle de Bib et Christian organisée sur le circuit d’Argenton les Vallées (manifestement, les maillots verts sont pour l’instant aux abonnés absents – Cf. notre WE dans la Creuse), je file m’inscrire. De retour, après un bon café bien chaud qui me brule l’estomac mais n’a pas beaucoup d’effet sur le reste de mon corps (ça caille et j’ai du mal à supporter les premiers froids surtout après un si bel été), je descends la moto et me préparé. J’ai l’occasion de faire connaissance avec Microcuts un des « loups » du forum et de voir Azathoth qui l’accompagne.C’est parti pour le premier tour. Autant le WE dernier j’étais plutôt à l’aise à la Rabatelière que je ne le sens pas pour ce matin. Il fait très froid, j’ai juste mon maillot et le moindre petit bout droit me glace sur place. Je n’arrive pas à placer la petite HM, elle glisse, je me rattrape comme je peux, ça passe mais c’est certainement pas beau à voir - bon, je n’ai pas la prétention d’avoir une allure d’enduriste mais là, c’est terrible et ça va pas. La première partie technique commence après avoir traversé quelques champs et les premières vraies difficultés montrent leur nez. Quasi impossible de montée cette grimpette pourtant pas impressionnante mais très glissante avec cette herbe épaisse qui te donne autant d’adhérence que sur de la neige. La plus part reste en haut et longent le chemin mais nous sommes quelques-uns en bas à forcément se dire mais quel c.., qu’elle idée d’être descendu alors que je pouvais simplement continuer tranquille. Après quelques et même beaucoup d’efforts, je finis par en venir à bout avec mon petit tracteur. Je coupe le moteur pour aider un gars qui se trouve quelques mètres plus bas et reste bloqué. C’est reparti et je suis toujours aussi peu à l’aise, pas content de lui le garçon : pas de plaisir, tout devient insurmontable : ça glisse, si ce n’est pas les pierres, ce sont les racines, parfois les 2, bref je galère. Je me dis que c’est le premier et le dernier tour ! Passé les ¾ du circuit, c’est plus cool et je vais finir par apprécier les dernières montées à flan de coteau près du parking.

De retour, je vois un des Philippe qui commence à démonter la roue AV. Crevaison. Pas de chance pour lui. Alors que je suis prêt à plier les gaules, l’autre Philippe me charrie et insiste pour que je fasse un tour avec lui pour clôturer la matinée. Après quelques arguments : tu vas regretter, ne reste pas sur cette impression, t’inquiètes, on va y aller cool… nous partons tous les 2. Le soleil à pointé son nez, les motos sont passées par ci et par là… bref, je ne reconnais plus le terrain. Les difficultés insurmontables deviennent des obstacles naturels et indispensables pour faire l’intérêt d’un parcours bien pensé, varié et plaisant. A part une grimpette qui va me déséquilibrer à 3 mètres du haut, le tour va se dérouler nickel ! Que du bonheur. Je vais me faire doubler (bon j’étais à l’arrêt à discuter avec Philippe) par Benjamin qui était avec nous à Eric. Après quelques mots, le voilà reparti. A le voir, il a de toutes évidences mieux assimilé ce que lui a conseillé Christophe que moi, il allume le bougre.

De retour au paddock, il va être temps de s’arrêter pour manger. La roue est remontée mais il faudra renouveler l’opération juste après le repas…

Ne pouvant rester l’AM, j’attelle Miss HM, me change et nous partons manger. Ce sera l’occasion d’échanger avec quelques randonneurs sur le côté pas facile du circuit au premier tour mais aussi sur un terrain qui se bonifie (y’a pas que le pinard qui travaille avec le temps) au fil des tours. Certains se souviennent d’ailleurs de l’an dernier et là, n’en parlons pas, je n’aurai pas fait 1 mètre.

C’est l’heure du départ, le soleil brille, les motos chantent au loin…je partirai finalement sur une belle image de cette rando et c’est bien grâce à toi Philippe, alors merci pour ton insistance. C’est aussi ça la rando, pas que de la moto mais des randonneurs qui apprennent à se connaître, à s’apprécier et se motiver quand il faut.

La journée va se boucler, moto et filtre nettoyé et moteur en vidange pour la prochaine. Me voilà donc de nouveau motivé pour la prochaine, l’endurance des SMASHs. Enfin, j’irai si mes lunettes sont réparées, j’ai trouvé le moyen de monter dessus en fin de journée. Décidemment, ce dimanche se terminera aussi mal qu’il a commencé. Et si j’étais resté au lit, j’aurai toujours mes lunettes mais il me manquerait le souvenir d’un beau circuit qui va bien dès que la rosée est dissipée. Alors pas de regrets, j’y verrai plus clair après.

 

 

 


 


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