· elle est programmée sur une journée avec repas au resto – formule que je trouve très conviviale
· après 2 mois d’abstention forcée, elle va me permettre de reprendre le guidon et de revoir les copains
· je vais faire connaissance avec ma nouvelle mobylette que j’avais juste entrevue avant de se faire une beauté dans l’atelier de notre mécano préféré.
Ca y est, elle est là devant moi : élancée, fine presque raffinée ! De Diou qu’elle me plait ! Un petit coup sur le bouton et elle se lance discrètement, son ronronnement feutré m’appelle. Je me lance sur le parking. De Diou qu’elle est douce : les commandes, les suspensions et même… les reprises dans les bas régimes. Ce sera le seul point qui risque de me faire regretter par ci par là à ma bonne veille 230 qui avait le dont de repartir tout de suite en te passant chaque petit coup de piston dans le guidon comme les bons vieux 4T, à l’ancienne quoi. A voir après rodage et changement du silencieux si ses premières impressions restent ou si la jeunette saura me conquérir !
Bon, c’est pas le tout, y’a pas que la jeunette dans la vie. Y’a aussi les copains que je n’ai pas vus pour certains depuis un bon moment. Ce sera donc l’occasion de revoir une bonne partie de la troupe. Nous commençons par nous réchauffer autour d’un bon café / brioche bienvenus après toutes ces émotions. Les 2 groupes se forment et nous voilà partis pour la boucle de la matinée. Les premiers kms se font tous ensemble en mode tiroir puis nous finissons par nous séparer. Je vais suivre Stéphane qui guide le groupe « Portugal » vers le « Labyrinthe ». Le rythme s’accélère de temps en temps mais le groupe se tient bien, le circuit est agréable pour une reprise, des virolos, de belles droites, quelques ornières et difficultés raisonnables, bref tout va bien. La jeunette se comporte plutôt bien, juste un peu souple sur ses jambes mais relativement rigide, elle ne trahit pas. Le bruit est moyen, quand tu entends autant l’aspriration que l’échappement, ça fait désordre. Nous voilà à notre pause de la matinée. Le sourire de chacun montre notre satisfaction générale de se retrouver pour cette balade. Après quelques bonnes paroles, nous voilà repartis. Les chemins défilent, tien, nouvelle pause, non, nous attendons que tout le monde se rejoignent au carrefour avant de repartir. Voilà notre fermeur Fil2fer qui déboule au loin et nous rejoints. C’est repartit, quelques tours de roue plus tard, Roadbook se fait une belle glissade de l’avant mais presque maîtrisée la glissade, juste le temps de se déséquilibrer pour repartir de plus belle. Tien nouvelle pause, non, nous avons simplement perdu notre ouvreur. José aura la bonne idée de faire demi-tour puis retrouve Roadbook. De nouveau au complet, nous poursuivons notre parcours. Il fait bon, temps idéal pour une rando, ni trop chaud ni trop froid, pas de soleil qui t’éblouit au coin d’un chemin mais assez de luminosité pour y voir clair, pas de pluie. La jeunette suit le rythme sans avoir à trop tirer sur le berlingot (rodage oblige), bref tout va bien dans le meilleur des mondes quand tout à coup, je me retrouve projeté à terre, épaule droite contre terre. Me voilà un peu sonné. Le temps de reprendre mes esprits et c’est parti pour prendre la grimpette du parcours avant de faire notre seconde pause. Mon épaule tire un peu mais ça va, tout le monde est rassuré : le CR de notre groupe est attribué. Nous découvrirons au fil de notre discussion que Fil2fer, comme il le dit si bien, n’est pas tombé mais s’est retrouvé moto couchée par terre quand on l’avait attendu quelques carrefours plus tôt. Etant le fermeur du groupe, ni vu ni connu même si après réflexion, il était en effet surprenant d’avoir eu besoin d’attendre notre fermeur… La boucle matinale va tirer vers sa fin. Nous voilà arrivés au parking. En attendant l’autre groupe, nous installons un petit bar de fortune pour fêter l’arrivée de la jeunette qui s’est bien comportée durant cette première balade. A l’arrivée du second groupe, nous allons filer prendre l’apéro à l’abri du vent alors que nous rejoignent Papy, Will et Thierry. Un bon petit repas nous sera ensuite servit dans le bar/resto du centre de la Rouxe. Très bon accueil, plats simples mais bons pour un prix modique : bien vu Thomas. Il va être temps pour moi de repartir, j’ai une sortie ce soir et me doit d’être à l’heure. Mon épaule commence à me rappeler à l’ordre, la direction et les vitesses de la super5 se font de plus en plus dur : la prochaine fois je prends une automatique avec direction assistée, ce sera plus cool pour le retour. Après une nuit agitée, ma femme me laisse aux urgences de Montaigu : épaule en vrac immobilisée pour quelques temps. Le verdict final sera connu mardi prochain après avis d’un chirurgien. Pour sa première sortie, la jeunette m’aura laissé des souvenirs… au fait elle va bien : seul le guidon a morflé un peu !
Polo
A venir