Du roulant pour débuter et déjà la poussière nous accompagne.Au bout de quelques kilometres, Georges prend, un raccourci, croyant surement gagner du temps, ou est ce pour profiter de la belle herbe.Mais le fossé qui le sépare du chemin, le force, de peu, c'est vrai, à descendre de sa monture, pour en sortir. J'ai beau me retourner, dans les bouts droits, je ne perçois que les trois premières moto, dans le brouillard soulevé. Les derniers dégustent et sont forcés de prendre leurs distances. Les plus fous, placés en 3 ou 4, prennent des risques pour suivre la cadence.
On s’arrête, au pont pour boire et faire une pause, que Nico met à profit pour resserrer les boulons de sa couronne, pourtant fraichement contrôlée. Will, gentleman fermeur du jour,est barbouillé, comme rarement. Les blagues fusent, et on repart sur un fou rire d'O'Kick et Georges.
Un peu de terrain plus joueur, nous attend pour le retour. Un kilomètre plus loin, Nico est contraint de faire demi tour pour récupérer sa plaque.Pourtant certains avaient parié quelle ne ferait pas long feu, peu avant. On l'attend, non, il nous récupére à la cascade dixit Willos. Une cascade, certains vont en voir une,et pas une demie, mais de Nico plus.
Le groupe se coupe, en deux équipes. Georges, Charles, O'kick, Jo et Micka, d'un coté, me suivent sur le trajet prévu, direction la cascade.
Rapho, Tarzan et Will d'un autre, attendent un moment, puis partent à la recherche d'un Nico introuvable.
Pendant ce temps là, j’emmène, à bon train, le groupe, jouer dans la pente.Confiant dans ma bête, j'attaque la descente, me rappelant celles d'Auvergne, en troisième. C'est en voulant rétrogradé, que l'engin, passe au neutre au pire des endroits.Je survie quelques mètres, avant de m'écraser violemment, contre la pente. Tel un zébulon, je bondi sur mes pieds, le coude meurtri, le sweat déchiré et la main engourdie, en pestant contre ma bêtise.La moto tourne encore.Je coupe, la relève.Le sélecteur, est enroulé, presque à la verticale.Le temps de me refaire un esprit, les autres en profitent pour faire et refaire la grimpette.
On repart,sans Nico, mais le sélecteur, bien que redressé, est inutilisable.Nouvel arrêt et dernier redressage.
Malgré ma main, j’accélère le rythme et file vers le Dahut à travers les vignes, ou le groupe, s'amuse dans tous les passages, praticable grace au temps sec.Découverte de la zone pour Georges et Charles qui se régalent.
Une dernière grimpette, au remblais du pont, sur la roue arrière et je ramène le groupe, pour un bienvenu Jésus, en ce dimanche matin, chez le président