Réveil 6h, un peu dur mais c’est rien comparé au froid, -3C en vue et rien qu’à se changer on se pèle les miches.
Départ vers 8h, pause au bout de 15 minutes tellement ça pince les doigts, Enzo en a même mal au cœur. On roule tantôt sur une fine couche de gras avec du dur dessous, que sur des flaques gelées qui craque sous le poids des motos donnant l’impression d’être un brise-glace. Je remercie d’ailleurs Gwen qui m’a lancé son bac de champagne remplie de glaçon, mais sans la bouteille, lors d’une accélération sur ces zones glacées.
La 1ere chute est pour moi, sur une route à 3 grammes, où un gentil monsieur prenant la majorité de la voie, décide de s’arrêter devant une zone verglacé de 2-3 mètres, pour nous laisser passer sur le bord, c’est alors que j’ai vu qu’il perdait de l’huile, et décida grâce à une galipette de me glisser presque sous le capot pour y remédier.
La seconde chute sera pour Alex, qui malheureusement a manqué de centimètres sous les talons afin de garder l’équilibre lors du passage d’un fossé ( ça me rappelle quelqu’un dans la mafo…)
Vivien nous quittera de bonne heure, ayant laissé son gripster dans un chemin, suivi par Gwen ayant des problèmes de fuite d’essence.
Notre parcours a subit quelque modifications, notamment lorsqu’un arbre a été couché dans un chemin, afin de le bloquer, heureusement, l’union fait la force, il n’a pas résisté et le sésame s’est ouvert.
Vient l’heure du fait-faim moins le quart, où Gaël et Zig nous accueille avec du vin chaud et des baguettes.
On repart pour les derniers kilomètres avant de rentrer manger le rougail saucisse qu’Eddy nous a soigneusement concocté, un délice !
Il aura fait très froid, on aura bien roulé mais ça fait 3 semaines que je ne sens plus mes doigts de pieds.
Merci pour l’organisation au top !
TOM
Avec TOM, pour son 1er we SMASH, tout comme Mika et Pix apple, d'ailleurs, on arrive les 2 derniers, comme prévu. La route pour Falaise n'est pas longue mais le départ tardif.
On fait connaissance de Jérémy, un Valentin modèle réduit, mais quelle personnalité.
Samedi 9h00 , départ.
1er chemin à 200 m du gite. 400m plus loin, 1ere zone et déjà, tout le monde dans le rouge, cueilli à froid, par l'absence d'adhérence. Mise en jambe active. On enchaine avec une descente de talus qui nécessite 4 pilotes par moto.
Quelques kms plus loin, pendant que Zig fait le beau dans un petit village, la Sherco n'avance plus. Le moteur tourne, les vitesses passent, mais le PSB ne tourne pas.
Val puis JIM récupèrent le fermeur que je suis pour le we.
On sort du village à la poussette, contrôle du levier, de l'embrayage, coup de fils à l'assistance mécanique, rien ni fait. Pres d'une heure plus tard, on remet la moto debout et là , oh miracle, je vois les cannelures du pignon et comprend que j'ai perdu la rondelle et l'écrou de maintien. Le pignon est remis en place et maintenu avec un colson, le temps de rejoindre le garage du coin. Le garagiste, motard à ses heures, finira par trouver une solution à la Mac Gyver, constituée d'un écrou de tuyau d'arrosage et d'un circlips, qui ma fois, tiendra la journée de 90 kms.
On peut donc reprendre notre chemin, qui ne tarde pas à se compliquer. Un 1er chemin creux du bocage Normand , me laisse seul sur une double racine, que tous avait pourtant franchi. Je m'épuise déjà. Mal barré cette histoire, même si pour le moment, mes avants bras version momie, me laissent tranquille.
Plus loin, un autre goulet, passage obligé, constitué d'une plaque glissante suivi de nombreuses racines, nécessite plusieurs tentatives pour la majorité des pilotes, pour être avalé.
Forcément, à ce rythme là , on arrive au resto avec bien du retard. Le boulet paye la tournée.
L'après midi est bien plus roulant, les chemins, toujours piégeux, s'enchainent, la cadence augmente nettement, la fatigue et les pilotes qui se taquinent, les ornières et la poussière, pourtant pas traditionnelle en Normandie, générant les fautes et les gamelles. Mais rien de grave. Jusqu'à...
Ce chemin à 4L, devant moi, les 2 frères et TOM, en pleine relance,
Valentin me dira , on a vu un lièvre traverser le chemin, mais TOM échappe à la chute en roulant sur son chasseur, un renard.
La pauvre bête.
Une fable de LAFONTAINE moderne, mélange du lièvre et la tortue et du corbeau et le renard, remastérisée façon HM.
Que faisaient donc, la tortue et le corbeau, pendant ce temps là ???
Nous, une fois au gite, on a bu des bières, en pensant, à la journée...
Roadbook
Première rando avec le smash Rdv 8h30 petit café puis départ 9h petite appréhension avec l'eau qui est tombé dans la semaine
Gps Thomas nous ouvre le chemin impressionnant sans faille le terrain était bien roulant avec des bains pour ceux qui le souhaite j'ai essayé pour voir puis ravito à
72km, nous sommes à mi chemin
Merci Amélie
On finit 166 bornes
Je n 'aurai pas pu suivre plus longtemps il ne me restait plus que 3 vis sur ma couronne ?
Petit apéro bien mérité et
tartiflette d'eddy ?
Merci pour la journée
Olive
1ère dominicale, ça fait du bien au crampons de sortir du champs. On rejoint Gwen et Gaël avec Tarzan et le père.
Bouclée en moins de 3 semaines , l'organisation, n'est pour autant, pas bâclée.
Alors, c'est ici qu'on fait le CR??
C'est pas les crampons qui font le champion, mais c'est bien le pneu lisse qui fait la glisse.
Le Pied Anglais !