Avec TOM, pour son 1er we SMASH, tout comme Mika et Pix apple, d'ailleurs, on arrive les 2 derniers, comme prévu. La route pour Falaise n'est pas longue mais le départ tardif.
On fait connaissance de Jérémy, un Valentin modèle réduit, mais quelle personnalité.
Samedi 9h00 , départ.
1er chemin à 200 m du gite. 400m plus loin, 1ere zone et déjà, tout le monde dans le rouge, cueilli à froid, par l'absence d'adhérence. Mise en jambe active. On enchaine avec une descente de talus qui nécessite 4 pilotes par moto.
Quelques kms plus loin, pendant que Zig fait le beau dans un petit village, la Sherco n'avance plus. Le moteur tourne, les vitesses passent, mais le PSB ne tourne pas.
Val puis JIM récupèrent le fermeur que je suis pour le we.
On sort du village à la poussette, contrôle du levier, de l'embrayage, coup de fils à l'assistance mécanique, rien ni fait. Pres d'une heure plus tard, on remet la moto debout et là , oh miracle, je vois les cannelures du pignon et comprend que j'ai perdu la rondelle et l'écrou de maintien. Le pignon est remis en place et maintenu avec un colson, le temps de rejoindre le garage du coin. Le garagiste, motard à ses heures, finira par trouver une solution à la Mac Gyver, constituée d'un écrou de tuyau d'arrosage et d'un circlips, qui ma fois, tiendra la journée de 90 kms.
On peut donc reprendre notre chemin, qui ne tarde pas à se compliquer. Un 1er chemin creux du bocage Normand , me laisse seul sur une double racine, que tous avait pourtant franchi. Je m'épuise déjà. Mal barré cette histoire, même si pour le moment, mes avants bras version momie, me laissent tranquille.
Plus loin, un autre goulet, passage obligé, constitué d'une plaque glissante suivi de nombreuses racines, nécessite plusieurs tentatives pour la majorité des pilotes, pour être avalé.
Forcément, à ce rythme là , on arrive au resto avec bien du retard. Le boulet paye la tournée.
L'après midi est bien plus roulant, les chemins, toujours piégeux, s'enchainent, la cadence augmente nettement, la fatigue et les pilotes qui se taquinent, les ornières et la poussière, pourtant pas traditionnelle en Normandie, générant les fautes et les gamelles. Mais rien de grave. Jusqu'à...
Ce chemin à 4L, devant moi, les 2 frères et TOM, en pleine relance,
Valentin me dira , on a vu un lièvre traverser le chemin, mais TOM échappe à la chute en roulant sur son chasseur, un renard.
La pauvre bête.
Une fable de LAFONTAINE moderne, mélange du lièvre et la tortue et du corbeau et le renard, remastérisée façon HM.
Que faisaient donc, la tortue et le corbeau, pendant ce temps là ???
Nous, une fois au gite, on a bu des bières, en pensant, à la journée...
Roadbook