Rarement en 16 années d'enduro, nous avons pris un tel bouillon.
Il y a quelque année, lors d'un we, en Normandie, mes bottes se vidangeaient dans le resto du midi. Vague souvenir aussi, d'un Téléthon, à la Paquelais, histoire d'un Kawa repeint par erreur et d'un carbu noyé, démonté sur le bord du chemin.
Les chemins sont des ruisseaux, certaines portions de route sont même submergées. A commencer par la trémie sous la 4 voies, ou je me demande si le panneau donne la hauteur sous pont ou la hauteur d'eau.
Malgré tout , hormis quelques zones, l'adhérence, est somme toute correcte. Le circuit délavé, accroche, à condition de rester dans la trace. La boue est si molle, que les ornières, s'effacent. Enfin pas toujours...
Gare à celui qui s'écarte, la boue colle, ventouse. La moto, pèse une tonne, et entraine le pilote dans sa chute. Comme Tom, assis dans 25 cms d'eau, la moto sur les cuisses. Four rire assuré, nul besoin d'aide, il a pieds.
On fera les 35 à 40 kms d'un seul tour, en 3 h.
Le groupe, profite, teste. J'assiste au spectacle des envolées, tentatives interrompues, moto scotchées.
Lucky fini par charrier Tom, sur son commentaire d'absence de difficulté sur une précédente rando et le motive a profiter de celles du jour.
Et ca passe.
Vous vous doutez bien, que si je prend ma plume, faute d'avoir un poil de sec , c'est pas par hasard. J'ai goutté 3 fois, au doux bonheur de m'allonger dans la fange. Tout en roulant, j'ai cherché, ce qu'il me restait de sec. L'intérieur des oreilles, peut être. Mais j'ai quand même un doute pour la droite.
La rampe d'accès au remblais, ne me réussi pas, que je colle au train, comme l'année dernière, ou que je prenne de l'écart. Une roue dans chaque trace, ça va pas bien loin. Seul avantage, dans la pente, niveau flotte, c'est marée basse.
La sortie du remblais, tracé dans un roncier , pour les rouges et noires, n'est suivi que par Enzo, Tarzan, Lucky et Tom.
Pb , impossible de remonter. Il faut bloquer une descente pour en ressortir.
A tour de rôle, Tarzan, élargit le passage, imiter par Lucky, qui par un roulé boulé , en marche arrière se prend la Beta sur le dos. Fâcheuse posture pour le Prez, dont la monture ne redémarre pas. Durite déconnectée par une ronce.
2ème essai, pas mieux.
Finalement Fab lui passe l'obstacle.
Tom passe en jetant la HM, le plus haut possible.
Enzo, surement insatisfait de son premier passage, franchit la zone, le tout en équilibre, sur les cale pieds.
Réflexion du Préz. 1ere fois, qu'on me sort ma brèle, pas beau de vieillir.
Pol'eau qu'aime pas l'eau, hormis pour le jaune, part après nous, et est déjà changé, tout propre, à notre retour.
Un remix, du lièvre et de la tortue, version enduro. Fable moderne de La Fontaine.
Et bien, la fontaine avait une fuite....et pas qu'une petite.
Roadbook
Oyé oyé, voici le CR tant attendu :
Une belle journée qui s’annonce avec un beau ciel bleu et presque aucun vent, c’était sûr, nous allions au casse pipe sous une chaleur d’enfer.
On arrive donc sur ce terrain de cross accompagné de 3 zones enduro. Nous somme rejoint par Gwen et sa belle et intuable Yamaha. Rien qu’à enfiler les boots et le slibard, on est déjà en nage avec ces 30 degrés. Vérifications des papiers faite, on grimpe sur les motos et ça commence par descentes et grimpettes, prenant la forme de U, qui s’enchaîne 3-4 fois a suivre, rien de très compliqué, bonne exercice de mise en jambe sur la brèle. On poursuit dans un petit bois (Ah ! Un peu d’ombre) dans lequel Yann ne fera pas long feu, puisque en tentant d’éviter un collègue tranquillement posé sur le bord de la single, se prend une bûche cachée dans la mousse et finit donc par terre. Ça fait que 300 mètres qu’on roule, et il est déjà en train de ramasser des champignons…
On continue le tour tranquillement, puisque tout de reco oblige à suivre les panneaux verts, donc aucune rouge le 1er tour. Avant la sortie de la 1ere zone, est aperçue un saut avec le milieu creusé, qui doit faire 2 ou 3 mètres. Bah c’est con, mais le vide entre l’appel et la réception, c’est plus compliqué que sauter une table de 15 mètres. On rentre dans la 2ème zone, 2ème bois, qui s’avère être le plus technique, avec des troncs, soit 5-6 posés à plat, dont 1 au milieu sur-élevé, apparement ça passe avec un peu de vitesse , mais j’ai pas réussis à débrancher le cerveau pour le faire. C’est suivi par un enroulement de pneus de tracteur, puis par le saut d’un cour d’eau. C’est zone est ensuite rythmée par des grimpettes, dont une entièrement pavée de roche et caillasse, ça me fais penser au portougal. Entre ces montées descentes se trouvent quelques singles avec possibilité d’avoiner, bien sympatoche !
La fin de la zone te fait monter sur le terrain de cross, il est exploité que sur une moitié afin d’éviter de trop l’abîmer. Puis nous arrivons dans la dernière zone, 3ème bois, qui se fait tranquillement, et est toujours rythmé par grimpettes et descentes, qui s’enroule très bien, puis nous terminons sur ce qui est sûrement la plus belle grimpette du terrain, avec un beau dénivelé et quelques petites marches, bref, faut mettre gaz et pas lâcher !
Résumé de cette après-midi : trop chaud ! Ça descend et ça remonte et kickage à répétition sur la hm de Yann (fait vraiment trop chaud pour ces conneries).
Tom
Gaz, gaz (enfin modérément quand même)… et oui, ça change !
Moitié de cr pour une moitié de rando
Le circuit était top et contre toute attente les conditions idéales.
1ère dominicale, ça fait du bien au crampons de sortir du champs. On rejoint Gwen et Gaël avec Tarzan et le père.
Mafomedes c'est tout d'abord un magnifique petit village typique du Nord Portugal niché au creux d'une vallée.
"Que de grandes premières….