Réveil 6h, un peu dur mais c’est rien comparé au froid, -3C en vue et rien qu’à se changer on se pèle les miches.
Départ vers 8h, pause au bout de 15 minutes tellement ça pince les doigts, Enzo en a même mal au cœur. On roule tantôt sur une fine couche de gras avec du dur dessous, que sur des flaques gelées qui craque sous le poids des motos donnant l’impression d’être un brise-glace. Je remercie d’ailleurs Gwen qui m’a lancé son bac de champagne remplie de glaçon, mais sans la bouteille, lors d’une accélération sur ces zones glacées.
La 1ere chute est pour moi, sur une route à 3 grammes, où un gentil monsieur prenant la majorité de la voie, décide de s’arrêter devant une zone verglacé de 2-3 mètres, pour nous laisser passer sur le bord, c’est alors que j’ai vu qu’il perdait de l’huile, et décida grâce à une galipette de me glisser presque sous le capot pour y remédier.
La seconde chute sera pour Alex, qui malheureusement a manqué de centimètres sous les talons afin de garder l’équilibre lors du passage d’un fossé ( ça me rappelle quelqu’un dans la mafo…)
Vivien nous quittera de bonne heure, ayant laissé son gripster dans un chemin, suivi par Gwen ayant des problèmes de fuite d’essence.
Notre parcours a subit quelque modifications, notamment lorsqu’un arbre a été couché dans un chemin, afin de le bloquer, heureusement, l’union fait la force, il n’a pas résisté et le sésame s’est ouvert.
Vient l’heure du fait-faim moins le quart, où Gaël et Zig nous accueille avec du vin chaud et des baguettes.
On repart pour les derniers kilomètres avant de rentrer manger le rougail saucisse qu’Eddy nous a soigneusement concocté, un délice !
Il aura fait très froid, on aura bien roulé mais ça fait 3 semaines que je ne sens plus mes doigts de pieds.
Merci pour l’organisation au top !
TOM