Arrivé sur place, une blague tordue me traverse l’esprit : appeler Lucky pour lui demander s’ils ne se sont pas perdus, ne les voyant pas à la Rabatelière. Bon, s’il est encore au volant, se serrai con qu’il se prenne un PV pour ça si les bleus sont dans les parages.

Je pars m’inscrire et commence à détacher ma petite HM. Mon portable se met en branle et c’est Lucky qui m’appelle : t’es où ? Je suis à la Rabatelière !  Ce n’était pas une blague de sa part, il croyait juste que je m’étais aussi inscrit à Boismé... Après quelques échanges, tout le monde se souhaite bonne rando et c’est parti pour un tour… heu, se seront 12 tours que je vais parcourir entre 9h30 et 13h45. 1 tour de plus que l’année dernière, plutôt content sur ce coup-là.

Un peu comme à Saint Martin des Noyers, je me suis mis en tête de rouler « endurance » donc rythme cool tout en enchaînant les tours. Je commence à connaître le terrain de la Rabatelière et il s’y prête plutôt bien. La différence avec mes 11 tours de l’an dernier, c’est que cette année, j’ai fait toutes les rouges. Bon, ça l’a fait les 5 premiers tours. Au 6ème, la dernière grimpette commence à me mettre en difficulté mais ça passe. Au 7ème, je ne suis pas en difficulté, je suis carrément dans la merdre avec un soleil qui me coutera le levier de frein avant et une poignée déchirée.

La fatigue arrivant, je rentre me reposer et faire le plein, je n’ai plus une goutte d’eau. Il est 11h00. Ce sera l’occasion de tailler une bavette avec Bib et un gars de la BaldenMus.

11h30, je repars pour les 5 derniers tours. La vilaine rouge, je ne la prends plus, la première grimpette devient de plus en plus difficile, le terrain étant tellement meuble que l’on a l’impression de monter une dune ! Exit aussi celle-ci pour les 4 derniers tours. Ce terrain est plaisant, il est finalement un peu plus technique que dans mes souvenirs. Cette année, nous tournons sur certaines portions dans le sens inverse de l’an dernier et du coup, je m’éclate moins dans les virages mode « prairie », j’ai toujours plus de difficultés à tourner à droite qu’à gauche mais bon, le plaisir est là et c’est bien ça l’important.

13h45, je boucle mon dernier tour, charge la brêle et part manger. Toujours agréable d’avoir un bon steak grillé avec des frites dans l’assiette. Bravo pour l’organisation…. de l’accueil au repas, c’était nickel.

Polo