Tout a commencé il y a un peu plus d’un an, quand José nous a invités pour une virée au Portugal. Comme beaucoup le savent, notre virée a été reportée car José c’était lui-même viré peu de temps avant en voulant s’échauffer avant la grande aventure.
2015 était le bon cru et ce 5 mai à 17h00, nous avons chargé nos motos. A ce moment, pas de doute, rien ne peu nous arrêter et nous avons donc pris la route le lendemain. 2 voitures SMASH composées de Stéphane et Cricri puis José, Lucky et moi-même tracent la route vers l’aventure portugaise. En parallèle, Fernando et Armindo, les frangins de José, partant de Tours, nous rattraperont en Espagne et fileront ensuite devant après que nous aillons pris un verre ensemble.
14h00 après notre départ, nous sommes accueillis par la famille Alvès ; Laura et Adam, les parents et les 3 frangins. Si l’aventure se veut principalement axée sur la rando et ce fut une vraie réussite de ce côté, je tiens aussi à souligner l’aventure humaine que nous avons partagée :
· A près de 80 ans, les parents de José qui dégagent un dynamisme certain pour l’âge nous ont accueillis comme en famille. Sourire, dialogue, partage de copieux repas dans la tradition portugaise sans oublier le vinho verde ou la gnole, les bolos de morue, la mousse au chocolat, le gâteau de la tante… et nous sommes repartis avec oranges et citrons du jardin.
· Avec José, ses 2 frangins nous ont roulés dans l’immense terrain de jeux en gardant patience lorsque nous étions à terre ou à la « traîne », la bonne humeur et la convivialité, ils connaissent. Fernando a même perdu presque ½ journée de roulage pour me dépanner
· Le groupe de SAMSH. Là vous le connaissez et notre vie « commune » sur ces 6 jours : que de la bonne humeur, de l’entraide et de l’attention pour que chacun s’y retrouve. Nous avons colporté l’esprit SMASH hors frontière !
· La cuisinière d’un resto qui nous fait la faveur d’une petite démonstration d’accordéon sur laquelle les parents de José auront fait quelques pas de danse. Rare de convivialité tout ça
· Le regard des quelques portugais que nous avons croisé en chemin – Pas le regard noir que l’on peut parfois voir par chez nous et qui te fait comprendre que tu n’as rien à faire ici
Ceci étant dit, nous n’avons pas fait 14h00 de route pour flâner et manifestement, personne n’a été déçu du casse croûte.
Le terrain de jeux :
· Des pistes roulantes
· Des chemins escarpés
· Des grimpettes rocheuses, d’autres rocailleuses avec des pierres qui se dérobent sous les roues, nos « 5 filles » (5 côtes à flanc de montagne qui se rejoignent sur une même plate forme)
· Si nous avions de belles grimpettes, ce fût aussi le cas pour certaines descentes
· Une étendue interminable de chemins, même de carrefours de chemins à certains endroits
· Un paysage magnifique que l’on prend de temps en temps le temps d’admirer
Les conditions :
· Un temps sympa, pas froid le matin, certes un peu chaud certains AM mais perso, j’aime bien
· Une luminosité qui te permet de bien voir où tu vas mettre les roues
· Quelques passages à flanc de collines (qui me feront serrer les fesses de par le vertige mais ils restaient une minorité)
La cohésion du groupe :
· Certes, certains sont plus férus de la poignée que d’autres mais entre les chemins, les grimpettes et les descentes, la terre, les rochers et la caillasse, tout le monde a pris son pied à un moment ou l’autre
· En cas de chute, pas de panique, on t’attend et si besoin t’aide à repartir
· Roadbook, qui mémorise le moindre détail, nous a guidés à plusieurs reprises
Forcément, dans une belle aventure on peut aussi rencontrer des imprévus :
· Mon moteur qui se met à faire un bruit de casserole et me lâche le 2ème jour (vendredi) à 17h00. Déception, frustration, coup de masse, toute ma joie d’être ici s’écroule en quelques secondes. La blague finit bien grâce aux frangins Alvès qui connaissent le mécano du coin qui dès le lendemain matin va me redonner le sourire. Il avait pourtant son quad à finir pour faire une course. Merci à lui et à Frenando de m’avoir accompagné chez lui en perdant une bonne partie de sa matinée de roulage.
· Les pneus de la remorque qui nous font des farces : le premier se déforme au retour puis après l’avoir remplacée par la roue de secours, elle finit par éclater à 250 kms de Nantes. Nous sommes finalement arrivés à bon port
Bon, je ne vais pas écrire un roman même s’il reste forcément beaucoup d’anecdotes à raconter, nous profiterons de nos prochaines entrevues pour se raconter tout ça autour d’une petite bière de fin de rando. Au fait, notre petite bière de fin de journée était aussi très sympa : soleil, terrasse, patronne qui draguait Lucky et notre soirée resto qui s’est finie au mojito et… stop la suite de vive voix.
Hé au fait, merci José, merci la famille Alvès et le groupe SMASH pour tous ces bons moments.
Perso, ce type d’aventure, c’est quand vous voulez….
Polo
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| Lien vers les photos - Portugal |
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