Le temps de se garer dans le champ en contrebas, nous nous dirigeons vers la cave de Philippe Chéneau (loué soit son breuvage) pour le control administratif, les salutations en vigueur et un petit café pour la route.

Les moteurs sont chauds, les réservoirs pleins, les motards équipés, on nous distribue des petits carrés adhésifs de couleurs à coller sur la plaque phare pour connaitre notre groupe et surtout notre ouvreur. Ça y est, nous sommes partis pour quelques kilomètres de liaisons afin de rejoindre la première spéciale.

Nous atterrissons au bar de la première spéciale (car oui, il y a un bar pour chaque spéciale afin de se délecter du (divin) breuvage de Philippe Chéneau et discuter entre amis).

Nous entamons donc la spéciale constituée de quelques virolos dans les bois puis quelques montées et un parcours assez varié avec des passages plus ou moins difficiles qu’il est possible de shunter grâce aux fameuses flèches vertes ! Les flèches rouges sont pour les difficultés et les flèches rose, n’en parlons pas, elles sont dignes des Hell’s Gate !

Bref après quelques tours, l’ouvreur nous réunit pour partir en direction de la deuxième spéciale. Celle-ci se trouve dans une forêt où le concept est de passer le plus vite possible entre une multitude d’arbres très rapprochés : autrement dit : t’a intérêt à tenir ton guidon !!!

La troisième spéciale quant à elle, commence par un bourbier ! Ah ben ça commence bien ! Passé cet obstacle, les difficultés s’enchainent avec une nette tendance pour la verticalité. En effet pas moyen de faire 200m sans un talus, une descente ou une montée improbable… Avec évidement toujours les petites flèches pour les moins aguerris.

Arrive enfin le moment de rentrer au bercail pour une petite collation composée d’huitres, de sandwichs, et du breuvage sacré de notre hôte bienveillant. Après un moment dans une ambiance bon enfant, pleine de convivialité et de bonne humeur, nous voilà à nouveau sur nos fidèles destriers en direction de la quatrième et dernière spéciale de la journée.

Alors là, prenez un grand champ, deux trois grimpettes, un gros bourbier et un peu de banderole, vous pouvez aisément imaginer l’aspect général de cette dernière spéciale. En tout cas, moi je me suis éclaté à rouler dans cette spéciale assez rapide, à foncer dans les bourbiers et les grimpettes et  à sortir les pieds dans les virolos.

En résumé de cette rando, je dirais : une super journée de moto avec des itinéraires très variés et des organisateurs adorables. Sans oublier la superbe paella sans quoi la BaladEnMus ne serait pas ce qu’elle est.

Merci à Tous !

Spéciale 4

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