Fin 2011, le rêve se dessine en confirmant mon inscription.
Jeudi 8 mars 17h30, le rêve s’approche en filant chez Lucky pour y déposer ma moto.
Vendredi 9 mars 10h20, le rêve commence, cap l’Auvergne au départ de chez Stéphane. Vers 17h30 le rêve se concrétise en arrivant au gîte. Beau site au doux mélange de pierres et bois noyé dans la nature. Dépose des motos, aménagement des chambres puis apéro convivial nous amène jusqu’au repas. Nous finirons la soirée autour d’un verre et chacun s’impatiente déjà d’enfourcher sa moto. Bonne nuit….
Je file dans ma chambre et plonge dans mes rêves (là j’avoue que j’exagère car j’ai super bien dormi sans souvenir du moindre rêve).
Samedi 8h00. Le réalité approche. Petit déj, préparation des motos, arrivée de David qui s’est aussi inscrit pour cette rando. Greg nous rejoint. Après les présentations et consignes d’usages, la réalité commence. Premier tour de roue sur les terres auvergnates. Je ne vais pas décrire tous les chemins, paysages, monuments que nous aurons l’occasion d’emprunter, de contempler… les photos et vidéos suffisent pour vous donner envie de les partager….. Tout cela compose cette belle réalité d’une ballade entre copains dans un cadre splendide et guidé par Greg qui sait être patient et nous faire découvrir cette région. Cette belle réalité se compose malgré tout de certaines difficultés qui s’enchaînent pour moi. Certains chemins sont glissants, certaines côtes sont longues, certains obstacles me semblent infranchissables… L’aide et l’encouragement de vous tous auront raisons de ces difficultés. Je vais citer, parmi tant d’autres, un moment particulier de cette difficile mais finalement belle réalité. Bloqué dans une côte empierrée (c’est pas courant dans le coin, qu’est-ce que je fou là), je demande à l’un d’entre-vous de me monter ma brêle (je ne le citerai pas car je pense que tout le monde était dans le même état d’esprit). Réponse : non, tu peux y arriver. Et tu avais raison ------ c’est passé. Voilà ce que j’ai finalement le plus apprécié de tout, cette entraide, cet esprit de groupe au détriment d’un parcours plus long, plus difficile que les meilleurs pouvaient assumer.
Samedi 17h30, la rando prend fin et nous préparons nos engins pour le lendemain du simple graissage de la chaîne au changement de garde-boue avant ou de fusible… Le soirée se passe devant un verre avec en plus les premières photos qui défilent sur l’écran de Pierre.
Les premiers souvenirs commencent et animent la soirée.
Le Dimanche sera beaucoup plus calme pour Pierre qui ressentait des douleurs dans le poignet et qui filera passer une radio et moi qui déclare forfait avec ma myxo et mes courbatures. Ce dimanche n’en restera pas moins une belle journée pour ma part. Nous avons rejoints les gaillards enduristes pour le repas du midi et sommes ensuite allés les attendre en 2 points de difficultés : le rocher et la côte. Le spectacle était de choix et j’ai apprécié cette balade « dominicale » avec Pierre. La montagne, en moto s’est grisant, à pied c’est sympa.
Lundi 9h30 : départ vers Ancenis. Comme à l’aller, je fais route avec lucky. Malgré une certaine fatigue, les discutions vont bon train sur le WE passé, ce que pourrait être la prochaine rando WE…. le rêve est fini, la réalité prend fin et les souvenirs se gravent…
Parmi tous ces événements, pour moi le souvenir de ce WE, c’est l’esprit de groupe des SMASH « On part ensemble, on rentre ensemble ». Merci à vous tous.
POLO
Ça y est ! Je suis en weekend, on est jeudi soir, il est 19h enfin. Des l’arrivé à la maison chargement de la remorque, de la voiture, le tous un peu trop à la hâte je crois bien.
Il est bien difficile de trouver le sommeil tellement je suis pressé d’être au lendemain.
De longue heure après petit contrôle du chargement de la moto, et oui j’ai vraiment fais ça à l’arrache, je recommence le sanglage.
8h30 j’arrive chez Roadbook, je suis le premier, mais le reste de la troupe ne traine pas, heureusement car nous ne serons vraiment pas bons sur le sanglage d’un certain gas-gas (je suis heureux de ne pas être le seul à m’être pressé).
Une heure plus tard après avoir tous chargé, un café, un croissant, une tap…. (euh non pas ça) nous partons vers notre destination, la bonne humeur est là, le beau temps aussi.
Arrivée à l’auberge vers t’heure 15h30 il était temps, cela fait déjà plusieurs km que je cris famine (plutôt apéro mais ça fait mieux), déchargement, prise des piaules par tirage au sort, c’est Polo qui ce retrouve seul et Pierre avec le ronfleur ensuite aperooooo.
Samedi matin, c’est enfin l’heure de ce préparer, merde j’ai zapper mon camel-bag ça commence, je suis le seul à ne pas avoir le plein (pour gagné du poids dans la remorque, excuse bidon ?).
Nous ferons la connaissance de David qui va tourner avec nous ces deux jours en 125 exc (il à bon gout)
Puis Greg arrive, contrôle les papiers puis nous explique un peu le déroulement des randos, il nous explique aussi la conduite sur neige, faite gaffe il y à de la glace en dessous.
Quand j’ai entendu le mot neige j’avais le sourire le mot glace aussi, si seulement il n’y avait pas ces saleté de caribous lanceur de boule de neige !
La première matinée va ce passé sans trop d’embuches ou de buches ni trop de casse.
Le rythme est bon, enfin pour nous, le paysage est beau, et il est déjà temps de s’arrêté cassé une graine à l’auberge, la patronne est un peu autoritaire ici il faut finir son assiette et le plat c’est la Marmotte qui ne sera pas dans sont assiette, lentille langue n’est pas son fort.
C’est reparti pour un peu de glace mais la ce n’est pas le dessert, c’est la route et le premier chemin avec de grosse plaques qui ferons les premiers dégâts, Pierre chute sur une cote ce faisant l’entorse et nous laissant 4 en galère pour repartir sur cette patinoire en pente, premier passage dans le rouge pour moi dans tous les cas.
C’est ensuite sur un passage un peu technique dans les cailloux que Polo va s’abimé la santé.
Sorti de ce passage c’est un roché qui ferme le chemin, pas le choix gaz en grand et on fait la petite prière qui va bien, ouf ça passe ce n’est pas propre mais c’est passé et pour tous le monde.
Il va bientôt être l’heure de rentré au bercaille juste le temps pour moi de faire une petite figure de style en reprenant le bitume. Un peu de mécanique et pour d’autre c’est plutôt carrosserie ou plastique, mais grâce à Roadbook et à Greg pour le perçage des pièces, le Veuzin va pouvoir rouler le lendemain sans ce repeindre la face tous seul avec un moto plutôt typé supermot.
Une bonne douche, un petit apéro, et le repas ma fois bien venu.
On mat un peu les videos de l’après midi en tuant la fin de l’a sainte verte, et un repos réparateur par la suite nous mettrons à point pour le lendemain, enfin presque j’ai mal partout.
Petit dej, on va le faire copieux il faut à tout prix avoir des calories à bruler, ba pour moi ça ne suffira pas.
Départ de la balade Pierre et Polo se renseigne sur les points ils peuvent nous retrouver et nous partons.
Première cote, nous rejoignons directement le sommet par des chemins caillouteux mais enneigé, la nous croisons Lucky qui attaqué par un caribou lui aura fait faire demie tour, enfin pas vraiment croisé car moi et Marmotte resterons planté la pour un petit moment.
C’est la vraie galère, les motos n’avance pas, même en les poussant, on glisse même à pied. Je surchauffe je suis près du malaise, je ne sais même plus compter le nombre de mise au tapis pour moi, je lancerais d’ailleurs j’en prends une par kilomètre j’en ai plus que 80 à prendre.
Je ne sens pas la suite bien facile d’autant qu’il n’est que 10h environ et que je dois tenir jusqu'à 18h
Il me faudra un certain temps, des barres énergétiques et plusieurs plongeons dans la neige pour me rafraichir et m’en remettre, je suis à peu près pendant ¾ d’heure un peu mous sur la moto avec beaucoup de difficulté pour la contrôlé jusqu'à ce que le casse croute fasse son effet, dans ma tête c’est un grand ouf c’est reparti mais le capital est quand même bien entamé.
Quelques chemins plutôt faciles dans les sous bois, ça roule à bonne cadence mais pas de difficultés, et c’est l’heure de ce restaurer, nous y retrouverons les Two-P (Pierre et Polo « ça fais boys bande un peu ça »)
Avec une bonne salade de saucisse et du fromage de région, Greg à plutôt apprécier de ce faire pourrir son si bon gâteau au chocolat.
La suite ce passera beaucoup plus tranquillement, mais des que le chemin devient technique je sens la fatigue je n’ai plus les bras ni les jambes, et je me fatigue dans les pierres.
Nous retrouverons vers un rocher les two-P pour prendre quelques photos.
Je ne le sens pas du tout ce rocher je ferais quand même un essai sur l’encouragement de Greg, mais je n’y crois pas et c’est forcément l’échec, c’est dommage car j’étais plutôt bien parti.
Je ne ferais pas le spot d’après La Cote je veux éviter de tous casser et je suis cuit, mais nous y retrouvons les photographes et seulement Marmotte et Tarzan s’y jetterons, le dernier chemin technique pour rentrer aura raison du si peu d’énergie qu’il nous reste, Roadbook va enfin finir par tomber dans celui-ci et jettera même sa moto contre un arbre.
Il est temps de rentrer et nous prendrons un chemin très roulant nous y croiserons un 4x4 qui ce rangera à peine, c’est un peu chaud.
Arrivé au bercaille je comprends finalement pourquoi je suis si fatigué, ils m’ont laissé porter la boite à outil tous le weekend !!
On range le matos on prend une bière au resto avec Greg et David qui rentre directement, on se fait une dernière petite soirée tranquille on regarde les vidéos et les photos mais la fatigue gagne c’est la fin demain on charge.
A l’année prochaine certainement, mais moi je ne porte pas les outils !
TYTTEUF